Journée internationale d’opposition aux OGM 2006
Le 8 avril
2006 a eut lieu la 2me Journée internationale
d’opposition aux
OGM (la troisième pour la France).
De nombreuses
organisations ont participé à cette
journée, vous pourrez les retrouver sur
le site : http://altercampagne.free.fr/
Journée internationale
d’opposition aux OGM
Samedi 8 avril 2006
Maison de la forêt à Cardeilhac
(20 km au nord de Saint-Gaudens, entre Boulogne et Saint-Gaudens)
Venez partager une autre façon d’habiter la Terre
et vous informer sur les OGM
Programme :
A partir de 10h :
- Stands associatifs
- Marché paysan, vente de produits biologiques et naturels
- Stands de librairies alternatives et éditeurs indépendants
- Echanges de plants et semences
- Expositions : biodiversité,...
- Projections de films : Main basse sur les gènes, La fin des chimères, Le bien commun...
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17h : Discussion/Débat
21h : Soirée festive
- La Pompe Gadjo, Swing Manouch, deux chanteuses et trois guitaristes (Saint-Martory)
- Les Soiffards de Zythum, rock-alternatif aux textes engagés, un chanteur et un guitariste (Saint-Gaudens), Zythum est la bière d’orge fermenté des gyptiens
- Surprise arobo-andoulouse (sous réserve)
Journée d’information gratuite, une participation
financière
libre sera proposée.
Buvette et restauration sur place (sandwichs, grillades, assiettes de
crudités).
Des animations pour les enfants seront proposées.
Associations organisatrices :
Attac-Comminges - Groupement d’Agriculture Biologique (GAB 31)
Carline -
Eau Vivante -
FAIRE - AMAB
(Association pour le Maintient d’une
Agriculture Biologique) - Passe-Graines Nature-Comminges - P.A.S. Nomades
Samedi 8
avril 2006, les citoyens de France et d’une quarantaine
d’autres pays se mobilisent à l’occasion de la
Journée internationale
d’opposition aux organismes génétiquement
modifiés (OGM). Pour la
troisième année consécutive,
partout en France, les associations
vont à la rencontre du grand public et proposent de
multiples activités :
stands dinformation, conférences, projections de
documentaires,
concerts, marchés paysans, expositions,
défilés...
En
France, 78% des citoyens réclament une
interdiction temporaire des OGM
afin d’évaluer prcéisément les impacts
sanitaires et environnementaux
(sondage BVA/Agir pour l’environnement, janvier 2006), Agir pour
lEnvironnement, Les Amis de la Terre, ATTAC, Les Amis de la Confdration
Paysanne, La Confdration Paysanne, FNAB, FNE, Greenpeace, Nature et
Progrès coordonnent la mobilisation. Ce
rendez-vous
collectif enverra un signal fort ceux qui veulent imposer les OGM
contre la volonté générale,
déclare Dominique Broule,
membre de l’équipe de coordination française. Pour
nous, la
coexistence entre cultures OGM et les autres systèmes
agricoles est
impossible. Soucieux de notre qualité de vie, nous voulons
éviter que nos
champs et nos assiettes soient contaminés par les plantes
transgéniques.
Cette
année, la journée d’opposition aux OGM acquiert
une dimension mondiale.
Plus d’une centaine d’associations appellent la mobilisation dans une
quarantaine de pays (Etats-Unis, Nicaragua, Mexique,
Argentine, Hawa, Togo, RDC, Belgique, Portugal, Grèce,
Allemagne,
Turquie, Malte, Inde, Bangladesh, Philippines, Japon, Australie...).
Manifestation Chicago, où les industries biotechnologiques
tiendront
leur convention annuelle ; exposition en Turquie d’une mosaïque
non aux
OGM, composée de pièces venant du monde entier ;
conférence sur le riz
transgénique au Japon. De plus, une
vidoconférence internationale sera
organisée et retransmise sur Internet. Objectif :
découvrir des
initiatives locales de résistance aux OGM et changer des
savoir-faire
militants. Interviendront entre autres Vandana Shiva (Inde), Arpad
Puszta (Autriche), Ignacio Chapela (Etats-Unis) ou encore Jacques
Testart, José Bové, Arnaud Apoteker (France).
Voici les objectifs de cette journée :
- Informer ceux qui subissent
(consommateurs, producteurs) en rendant disponibles et facilement
comprhensibles les raisons objectives de s’opposer aux PGM (plantes
gntiquement modifies).
Il existe encore un
grand décalage entre l’information dont disposent les
militants et celle
qui est accessible au public, dont l’opposition majoritaire aux OGM
repose plus sur une méfiance vis—vis des élites
que sur la connaissance
d’élments du dossier. - Alerter ceux qui décident
(politiciens,
actionnaires) en leur apportant un éclairage
différent de celui produit
par les pro-OGM.
Les
décideurs sont
influencés par ceux qui détiennent le pouvoir de
communication. Les
actionnaires des multinationales, et, dans une moindre mesure, les
politiciens, sont au coeur de la filire OGM. Ils doivent donc
être tout
particulirement informés des conséquences de
leurs choix. - Promouvoir les alternatives (semences
libres, conservatoires des plantes dintérêt ) qui
s’opposent au brevetage
du vivant et garantissent le maintien de la biodiversité.
La contestation doit
être accompagnée de propositions
concrètes pour faire évoluer la situation.
Une manifestation internationale sera l’occasion de faire
connaître les
semences non inscrites aux catalogues officiels . Un recueil
systématique des plantes peut également
être initié pour répondre
à d’éventuelles tentatives de brevetage,
à l’exemple des cahiers
communautaires en Inde. - Rassembler les organisations concernées
(ONG, associations, syndicats)
De nombreuses
organisations concernées par les OGM oeuvrent
indépendamment les unes des
autres de par le monde. Malgré certaines
différences en terme d’objectifs,
de stratégies et de moyens, elles peuvent se rencontrer sur
le terrain
de l’information des citoyens : la diversité de leurs modes
d’expression
est alors un atout, s’adressant à une diversité
de personnes. On notera que
les prcédentes journées ont
déjà donné lieu à la
création de quatre collectifs
régionaux d’associations.Ce dernier objectif
constitue galement un moyen d’agir efficacement, par synergie...
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