Décharges

Généralité sur les décharges et CET

La mise en décharge a été longtemps la solution de facilité, la moins coûteuse et la plus répandue, de traiter les déchets. Les décharges au tout venant sont aujourd’hui interdites et la réglementation fixée par 2 textes :

  • la loi du 13 juillet 1992 fixe l’interdiction de la mise en décharge des déchets bruts au 1er juillet 2002, en réservant les décharges aux seuls déchets ultimes dont on aurait tiré toutes les possibilités de valorisation, et en décidant l’instauration des plans départementaux d’élimination des déchets ménagers et assimilés ;
  • l’arrêté du 9 septembre 1997 réglemente étroitement les conditions d’exploitation des " centres de stockage des déchets ménagers et assimilés&nbsp ;« , dits aussi » décharges de classe II « ou » centres d’enfouissement technique " (CET).

(Source : Rapport du Sénat 415 (1998-1999))


Les centres d’enfouissement technique (CET) sont divisés en trois catégories ou classes :

  • la classe I, réservée aux déchets dits « spéciaux ou toxiques »,
  • la classe II, réservée aux déchets ménagers et assimilés,
  • la classe III, réservée aux déchets inertes (gravats…).

Un CET est un ensemble composé de casiers, indépendants sur le plan hydraulique, eux-mêmes composés d’alvéoles, dans lesquelles sont entreposés les déchets. Les casiers sont entourés de digues étanches. L’étanchéité est assurée par superposition d’une « géomembrane » en mélange de fibres textiles en PEHD et de matériaux drainant. Les lixiviats sont récupérés, traités par lagunage puis envoyés en stations d’épuration ; l’ensemble est entouré d’une digue périphérique. La hauteur et la pente des digues, la distance des casiers par rapport à la limite de l’exploitation, les contrôles etc… sont réglementés. La duré d’exploitation est en général de vingt ans.

(Source : MIQUEL Gérard. Recyclage et valorisation des déchets ménagers. Rapport du Sénat 415 (1998-1999) - OFFICE PARLEMENTAIRE D’EVALUATION DES CHOIX SCIENTIFIQUES ET TECHNOLOGIQUES)

Le Comminges poubelle régionale :
enquête publique du 12 nov. au 29 déc. 2007

Il a été décidé par la mise en place du plan d’élimination des ordures ménagères de Haute-Garonne (Juillet 2005) : du doublement de la capacité de la décharge de Liéoux, 85 000 tonnes de déchets pourraient être « enfouis » par an jusqu’en 2034. de la construction d’un incinérateur entre (…)

L’immense décharge sauvage de Isle-en-Dodon

Rappelons simplement que la loi du 13 juillet 1992 fixe l’interdiction de la mise en décharge des déchets bruts au 1er juillet 2002. On entend par « déchets bruts », les déchets non issus de collectes séparatives et n’ayant subi aucun processus de tri pour extraire : des matériaux en vue de (…)

La décharge des Mounets à Montcormeil (Gers)

Les informations suivantes ont été extraites du site web de l’association pour la Sauvegarde de Montcorneil et de ses Environs. Ce site web n’existe plus. Le 2 avril 2002, un projet de C.E.T. (Centre d’Enfouissement Technique) de classe II devant accueillir 300 000 Tonnes d’ordures est publié (…)

La méga-décharge de Pihourc (Lieoux / Saint-Gaudens)

Juin 2005 La décharge de Liéoux ou C.E.T.(Centre d’Enfouissement Technique) de classe II de Pihourc se situe à 10 km au nord de Saint-Gaudens en Haute-Garonne. Les ordures ménagères du Comminges, du Couserans, du Magnoac, de Saint-Lys et parfois du Val d’Aran y sont entassés. Un projet de (…)

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