Cet article provient du site web Ecoles Differentes
24/01/05 - L’UFC-Que Choisir, qui a passé au crible quelque 2.000 menus dans 100 cantines scolaires, révèle que l’écart se creuse en matière de qualité nutritionnelle entre les communes dont l’équipe municipale s’efforce de "faire au mieux" et celles qui se désintéressent de la question.
Des analyses réalisées par une diététicienne il ressort que la circulaire de juin 2001 censée encadrer la composition des repas est « largement ignorée ». Près de la moitié des villes ne respectent pas la moitié de ses recommandations concernant la fréquence de présentation des plats et la situation empire d’année en année", souligne l’UFC dans son édition de février, à paraître mardi.
Et si plus de petites communes avaient été intégrées dans l’enquête, le résultat aurait été "encore pire", estime-t-elle.
La situation est encore plus sombre dans le secondaire où les recommandations sont encore moins bien respectées.
Manger équilibrer dépend de l’importance de la commune dans laquelle se restaure l’élève mais aussi de la volonté politique de l’équipe municipale, constate l’association de consommateurs.
Mais, reconnaît-elle, il est difficile d’assurer une qualité gustative et nutritionnelle correcte quand le coût moyen des denrées d’un plateau s’élève à 1,50 euro. Le prix est le premier critère pris en compte par les élus lors des appels d’offres, assure Marie-Line Huc, diététicienne qui a procédé aux analyses des menus.