(Pierre IZARD est président du Conseil Général de Haute-Garonne)
La Dépêche du midi 23 août 2006, p24, Jean-Jacques Dard
Mettant à profit sa visite dans le canton de Boulogne, lundi, Pierre Izard, président du Conseil général, n’a pas manqué d’évoquer le projet de barrage de Charlas. Devant les élus du canton et du Comminges au rand desquels le sénateur Bertrand Auban, le député Jean-Louis Idiart, le conseiller général du canton Jacques Leclerc, le président Izard a indiqué : " je suis favorable à une augmentation des réserves d’eau mais je suis contre un grand barrage."
"Fin octobre, au cours d’une session du conseil général, nous ferons des contre propositions à cette utopie que constitue Charlas, a poursuivi Pierre Izard. Car il n’y a pas le premier rond pour payer le barrage de Charlas. L’état n’a pas d’argent. Il est en cessation de paiement. Nelly Olin, ministre de l’Environnement, s’est crue maligne de dire que l’argent serait présent si l’agence de bassin Adour Garonne finance. Mais, si tel est le cas, l’Agence ne pourra rien financer d’autre dans les vingt-cinq prochaines années, notamment l’assainissement."
Et Pierre Izard soulignait : "Dans le cas où le barrage de Charlas verrait le jour, toutes les communes en aval auraient des territoires inconstructibles. On ne peut pas faire n’importe quoi. Que l’on se mette autour d’une table pour parler de réserves d’eau".