Un courrier adressé au directeur de l’usine Thermo Magnésium France ainsi qu’au représentant de l’État, au directeur de la DRIRE, dénonce de nombreux dysfonctionnement en ce qui concerne le traitement de certains déchets dans l’usine.
Selon l’expression d’un délégué syndical de Thermo Magnésium France, unité de recyclage et de ttransformation du magnésium à Marignac en Haute-Garonne, l’usine recevrait depuis quelques temps des déchets pollués tels que des graisses, des peintures, du plomb. Or, l’unité n’est équipée que pour retraiter des déchets « propres » de classe 1. Inquiets pour les conséquences à long terme sur la santé des salariés de l’usine, un courrier a donc été adressé aux instances responsables.
« La Dépêche du Midi » qui révèle l’affaire affirme s’être procuré ce courrier qui fait état des inquiétudes de certains salariés. Ce courrier dénonce notamment "les risques d’explosion en cas de forte pluie, les déchets n’étant pas protégés pendant le parcours extérieur dans le godet du chargeur".
Le courrier ajoute que "la direction continue à vouloir refondre les déchets de classe 2 : jantes, blocs d’écrémages, carter pollués par l’huile, peintures, caoutchouc ainsi que d’autres métaux… Aucune analyse au poste de travail et dans l’environnement n’a été faite, aucun système de captation pendant la refonte. Pour passer les déchets de classe 2 il faut modifier les installations et investir".
Après enquête, le quotidien précise que les représentants du personnel ont recensé 32 points de dysfonctionnement et s’inquiètent particulièrement du manque de traçabilité des déchets pollués.
Interrogée par « la Dépêche du Midi », la direction de Thermo Magnésium France n’a pas souhaité réagir.