Vivre en Comminges L’émission de radio #13 : : RADIO COTEAUX 104.5 ou 97.7 FM
En direct tous les premiers mardis du mois de 18h à 20h, en rediffusion les 3e mardis du mois de 20h à 22h sur 104.5 ou 97.7 FM et en écoute le Web Radio Coteaux.
Tous les mois le rendez-vous de l’association Vivre en Comminges.
Direct : mardi 2 mars 2010
Rediffusion : mardi 16 mars 20h-22h
Invités : Guillaume Castaing et François Pellissa de Nature Comminges. Robinson, auteur, compositeur, interprète du groupe « Printemps Provisoire »
Technique : Raff
Présentation : Marianne, Raff, Olivier et Angelo
–1re partie : L’usine Tembec de st Gaudens, emblématique ou problématique ?
Interview par téléphone de Jean-Claude Chatillon, porte parole de la confédération paysanne du Gers, sur la polémique autour de la vaccination obligatoire contre la fièvre catarrhale ovine.
–2e partie : Musique avec « Printemps Provisoire », rock à textes sur trois accords et demi !
Chroniques :
Agenda et actualités locales, brèves de studio, de comptoir, de salon, de potager …
A l’origine, usine de fabrication de Magnésium à partir de Dolomie puis conversion ensuite vers le recyclage de matériaux contenant du Magnésium.
Construction du site industriel dans les années 1920. Il y a eu jusqu’à près de 500 salariés.
Historique de l’usine :
Péchiney En 1917, des usines hydroélectriques et électrochimiques sont implantées. L’industrie remplace progressivement les activités agricoles. Marignac a été le lieu de l’unique usine de production de magnésium en France. Le 18 avril 2001 , la direction de l’usine Pechiney Électrométallurgie annonce sa fermeture (215 salariés). Ne subsiste dès lors que l’activité de recyclage des déchets de magnésium de classe I. Problème de salariés silicosés, accidents du travail plus ou moins suspect. Les crassiers (remblais d’extraction) sont restés propriété de Pechiney.
En 2001 : l’usine est rachetée par la société espagnole Ferro Atlantica avec un ensemble d’autres usines.
Puis l’usine a été revendue à Bernard Mathieu (canadien) en prenant le nom de Thermo Magnesium France (TMF). Pollution avec de nombreuses fumées, licenciements de syndicalistes… Après de multiples problèmes auxquels Bernard Mathieu n’a pu faire face, le tribunal de commerce de Saint-Gaudens a été chargé de la liquidation de l’usine.
Quatre repreneurs ont proposé leur offre. Après de longues délibérations l’usine a été attribuée le 2 mars 2009 à la société allemande Almamet. Celle-ci, implantée en Allemagne, est spécialisée dans le recyclage du magnésium . Elle est également implantée en Russie, Chine, Suisse, Turquie. L’usine ne compte plus que 17 salariés début 2009. Il y a eu 3 explosions en 2009, la catastrophe a été évitée de peu.
Usine classé SEVESO II par la directive européenne Sévéso qui stipule l’obligation d’étude de danger sur l’environnement et la santé.
A l’origine classement à cause du stockage de Chlorate de Sodium qui n’y est maintenant plus stocké, maintenant le classement concerne un risque d’explosion par surpression.
Les problématiques :
Écorces non recyclées mais brulées dans une chaudière très polluante jusqu’en 2004.
Puis construction d’un incinérateur pour brûler les écorces et les boues d’épurations de l’usine et de la commune de Saint-Gaudens ainsi que les boues de Lixiviats (jus de décharges) de la méga-décharges de Liéoux.
Une proportion de ces boues est aussi épandue sur une centaine de communes dans le Comminges.
Les déchets de l’incinérateur (mâchefer) sont passés de 1000 tonnes à 8000 tonnes, suivant le loi, ils devraient être stockés dans des décharges spécialisées. Pour l’instant, ils seraient stockés sur place à l’air libre.
Le stockage et le mélange des boues avec les écorces, ainsi que les mâchefer, sont une source potentielle de pollution par lessivage.
La société, qui s’auto-contrôle, est donc juge et partie quant à sa conformité aux normes.
Les conventions entre Tembec et les collectivités :
Convention entre TEMBEC et la ville de St-Gaudens sur gestion de la station d’épuration de la ville de Saint-Gaudens.
Polémique autour de la vaccination obligatoire contre la fièvre catarrhale ovine
Invité par téléphone Jean-Claude CHATILLON, porte parole de la confédération paysanne du Gers.
En 2009, la France rendait obligatoire par arrêté ministérielle la désinsectisation et la vaccination contre la fièvre catarrhale ovine (FCO), ou maladie de la langue bleue, apparue en 2006. Cette maladie infectieuse est transmise par une espèce de petit moucheron, elle n’a pas d’impact sur la qualité de la viande, n’est pas contagieuse entre les animaux et n’est pas transmissible à l’homme.
Morts de bétails dut à la FCO en France :
2008 : 800 cas
2009 : 81 cas (6 cas en ovin)
Méthodes alternatives :
développement des immunités naturelles
aromathérapie, homéopathie
Deux éleveurs devant la justice pour refus de vaccination :
Dès le départ, des éleveurs bio et conventionnels s’étaient élevés contre l’approche officielle qui veut que la désinsectisation des animaux et locaux, ainsi que la vaccination, soient obligatoires. C’est ainsi que plusieurs milliers d’éleveurs, réunis en 70 collectifs, n’ont pas vacciné leurs animaux en 2009.
Aujourd’hui, alors que la maladie devrait faire son retour avec l’arrivée du printemps, et que certains éleveurs se sont vu dresser des procès-verbaux (jusqu’à 750 € par animal non vacciné), une nouvelle étape vient d’être franchie avec la convocation de deux éleveuses devant le juge de proximité du tribunal d’Auch, le 16 mars prochain. La Confédération paysanne du Gers et le Groupe agriculteurs biologiques du Gers appel à leur soutient ce 16 mars.
Confédération paysanne du Gers : 05.62.05.30.37.
Groupe agriculteurs biologiques du Gers (Gab 32) : 05.62.61.77.55
Musique avec « Printemps Provisoire »
En studio, Robinson, membre du groupe Printemps Provisoire.
C’est le Printemps ! (enregistrement studio)
(live)
Pommeau de douche (enregistrement live, Comminges 2009)
nature-comminges.asso.fr
